pom pom pom po-o-om (4442 quatre quatre quatre de-e-eux)

ludwig.jpg La cinquième symphonie de Ludwig van Beethoven est la plus célèbre de toute l’œuvre du compositeur. Incarnant souvent l’image même de la musique classique, c’est grâce à son premier mouvement rempli d’énergie que l’œuvre doit son immense popularité. L’ouverture foudroyante mondialement connue, un simple motif de quatre notes, nous identifie immédiatement avec le génie de compositeur. « So pocht das Schicksal an die Pforte » (« Ainsi le destin frappe à la porte »), aurait rapporté le compositeur. Berlioz raconte comment son maître pourtant hermétique à la musique de Beethoven, fut bouleversé, même épuisé par l’émotion que lui a suscité la Symphonie. Remis de ses émotions, il dit plus tard au jeune Berlioz : « C’est égal, il ne faut pas faire de la musique comme celle-là », à quoi l’élève répondit : «  Soyez tranquille, cher maître, on n’en fera pas beaucoup. »

L’une des particularités les plus surprenantes de Ludwig van Beethoven est qu’il était sourd. Son ouïe ne se tarit pas tout d’un coup, mais sa perte s’échelonna sur plusieurs années. Sa dernière performance en tant que pianiste fut en 1814 alors qu’il devenait apparent qu’il ne pouvait plus entendre ce qu’il jouait. Au fil des ans, il accumula toute une panoplie de cornets de toutes formes; quelques fois, lorsqu’il composait, il tenait un crayon entre ses dents et s’en servait pour toucher les cordes du piano afin d’en ressentir les vibrations.La cinquième symphonie est classiquement composée de quatre mouvements. Les premières esquissent datent de 1803, mais c’est en 1805 que Beethoven commence sérieusement sa composition. Après une coupure d’un an, il l’achève probablement en mars 1808.

Le motif par lequel débute le premier mouvement (Allegro con brio en UT MINEUR) est l’un des plus célèbres de la musique occidentale : ces huit notes (sol-sol-sol-mi bémol, auxquelles répondent fa-fa-fa-ré) jouées fortissimo, symbolisent bien le caractère révolutionnaire de la musique de Beethoven, pleine de puissance et de passion romantique.

En raison de sa ressemblance avec la lettre « V » (…-) du code Morseon eu l’idée d’utiliser ce motif comme une sténographie du mot « Victoire » pour ouvrir l’émission radio de la BBC pendant la Seconde Guerre mondiale, « Ici Londres … ». Ce générique est sans doute resté le plus célèbre dans la mémoire collective française.

Une connexion avec la chouette ? Possible. (observez la mesure 2/4)
Une connexion avec les aliens ? Possible aussi puisque les sondes Voyager se sont maintenant perdues dans l’espace avec, à leur bord, un message pour d’autres civilisations en provenance de la Terre, 3eme planète en partant du soleil. Parmi les 27 morceaux de musique embarqués nous retrouvons notre premier mouvement de la Cinquième symphonie en Ut mineur, opus 67.

 icilondres.png



Alignement n’est pas raison

Pas de chasse au trésor sans carte.
Pas de carte sans alignement remarquable…

alignementdesplanetes.jpg

La ville de Carignan (anciennement Yvois) est-elle en alignement avec Bourges et Orreaga ?
A vous de voir, justement …

ville citées : Yvoir (belgique), Yvois (France), Yvoire (France), Carignan (France), Carignano (Italie), Aigle (Suisse)

yvois.jpg  carignano.jpg



A coeur vaillant rien d’impossible, mais impossible n’est pas francais

chalus.gif

- D’abord un petit préambule : La verticale formée par le bec du coq en 530 => C’est la matérialisation du méridien de Greenwich ! Elle passe par Villers-sur-Mer au Nord et le cirque de Gavarnie au Sud. Une fois qu’on l’a vue, cette verticale est au moins aussi évidente que la droite qui vise Cherbourg et celle qui vise Roncevaux. Et le cirque de Gavarnie, c’est la brèche de Roland, ce méridien renforce l’interprétation du devin 2°20. Ensuite la 780 nous mettra en exergue le 4 et le 7, d’où le 47eme parallèle, ce qui renforce encore Bourges.

- Ensuite, un petit truc de derriere les fagots me concernant (c’est mon dada) : les alignement avec les bleds qui contiennent le mot Aigle. Pourquoi cette lubie ? a cause de l’IS « a qui la faute », phonétiquement il faut retenir AQUILA, les aigles balisent le parcours comme les petits cailloux blancs, Max n’a rien négligé, les alignements sont impressionnants de précisions.

- Revenons sur le point 0-47 (longitude zéro, latitude 47) puisqu’on nous dit que ce ne sera pas affaire de devin. C’est un vague bled du coté des 3 moutiers dans la vienne. Si depuis Orreaga vous cherchez votre chemin, vous pourriez avoir l’idée de passer par Blaye (et un cœur, un ! celui de Roland), ensuite vous enquillez le point 0-47, vous en profitez pour passer par Fontevraud (et un 2eme cœur ! celui de Richard, Quand vous veniez de Bourges vers Roncevaux, vous etes bien passé a un jet d’arbalète de Chalus), Fontevraud, situé a 470km de Roncevaux, approximativement sur le méridien de Greenwich. La médiatrice a la droite Roncevaux-Fontevraud passe par Blaye. Voila un chemin qui enfile les cœurs comme d’autres enfilent des perles et s’il vous reste de l’essence, vous prolongez jusqu’à Dieppe après avoir traversé l’Aigle. Sympa hein ? Vous me direz, c’est de la triche, le cœur de Richard n’est pas Fontevraud, il est a Rouen, Ok, soyons précis, mais puisque vous voila a Dieppe, vous etes déjà sur la bonne longitude, vous descendez d’un poil, vous voila a Rouen, reprenez l’alignement de l’Aigle, vous trouverez la Fleche que ce pooovre Richard a pris en travers du gosier, a qui la faute ? Un Maditologue me dira que normalement je n’ai pas besoin de la carte a ce stade, pas tout a fait vrai, je ne sais pas encore laquelle utiliser, mais j’ai bien le droit que commencer a gribouiller des trucs sur mon calendrier des P&T, m’enfin … ca me suffit amplement pour dessiner la trame générale, plus tard je reporte tout ca sur ma 989, et c’est là que je découvre mes petits cailloux blancs …

A propos de cailloux, saviez vous qu’a Chalus, dans les prés de Maumont, au bas du bourg, on aperçoit un rocher émergeant des herbes. Ce rocher est connu de temps immémoriaux sous le nom de  » rocher de Richard Cœur de Lion », la tradition populaire rapportait que Richard se tenait sur cette roche lorsqu’il fut atteint par le carreau de Pierre Basile . Il semble plus probable que la prairie de cette petite vallée qui longe la Tardoire ait été le lieu choisi par Merchadier, son lieutenant, arrivé quelques jours avant Richard à Châlus, pour y établir le campement de son armée… Dès lors, rien d’étonnant à ce que, effectivement, Richard pût, un jour, se tenir à portée de ce rocher, soit que sa tente en fut proche, que le campement fut organisé à proximité ou qu’il tint conseil en s’asseyant dessus.

Oui, mais c’était pas la question ? Et bien pour paraphraser Georges, « Oui mais c’est ma réponse ».
Plus sérieusement, ce que je pense : c’est que cette histoire de chemin est là pour nous expliquer que revenir a Bourges par le meme chemin c’est quand meme un peu fade pour une chasse de ce calibre, non ? Bien sur que l’axe RBC sera important, mais pour le moment, si on veut éviter les autoroutes, il y a d’autres chemins possibles puisque nous voila au croisement d’une multitude de chemins menant a Compostelle, alors pourquoi ne pas prendre celui qu’utilisaient les anglais débarquant a Dieppe et qui passaient réelement en pelerinage par Fontevraud et Blaye. L’avantage c’est qu’ensuite vous découvrez Dieppe dans la 580, puis encore Dieppe dans la 600 (NNP), ne reste plus qu’a utiliser Dieppe dans la 500 (the key)… but it’s a long way.

gisantfontevrault.jpg  gisantrouen.jpg

 



Retour de zone

Bon, ben… Voilà, voilà…J’y suis allé ! Sûr à 1000%. 
Faut dire que depuis la première expédition, la pression familiale devenait insupportable ! 
Donc, Samedi, en route vers de nouvelles aventures ! 
Météo déplorable, trajet bien arrosé, mais bon… Pas d’lézard, ELLE EST LA, pile-poil, au micron ! ! ! 
Coup de bol, arrivés sur place, la pluie cesse ! Heureux présage ! 
Le temps de mettre les bottes et les K-ways, sondes en mains, nous voilà partis en reconnaissance. La pelle toute neuve reste dans coffre, ça tire dans le coin ! Pas besoin de carte, tout est dans ma tête ! 
Très près de la cache, ça se complique : une embûche non prévues. Un arbre abattu. Ca va être commode, tiens ! 

Bon, les chasseurs sont loin. On sonde dans un rayon de 2-3 mètres autours du point idéal… 
A moins d’un mètre de là, ça s’enfonce ! ! ! ! ! 
Emotion, adrénaline ! YAHOU ! ! ! ! ! 
Vite, la pelle ! Rapide aller-retour jusqu’à la voiture et, évidemment, le fiston commence à creuser. 
C’est meuble sur 20-30 centimètres.
Ca se durcit ensuite. 
Je prends le relais. 
Hum… c’est vraiment très bien tassé… Et puis les couches géologiques n’ont pas l’air mélangées. Pas bon ! 
Rebouchage.  On élargit le cercle de prospection jusqu’à 4 mètres.
Ha, c’est pas mal non plus ! 
Nouveau trou : idem ! M…., M…., M…. ! ! ! ! 
Rebouchure ! 

Gasp ! C’est que j’étais sûr, moi ! 
Re-repérage : pas de problème, c’est là ! Madame veut continuer à y croire… 
-t’es sûr ? 
-Ben ouais ! pas l’choix ! ! ! (1000%, c’est quelque chose, non ?) 
Re-sondage… bof ! bof ! bof ! ! ! ! Bon, à un moment, j’avais un autre spot à un trentaine de mètres… 
Non !, et puis j’ai laissé la machette à la maison ! ! ! 
Une autre idée… oui …, enfin non, peut-être… pourquoi je l’avais éliminée celle-la ? chais plus… Ha, mais c’est sympa tous comptes faits ! Sondage, ouais ! creusage, bof, toujours pareil ! Rebouchage !  Vidé, le mec ! pus d’idée ! Que dalle ! D’abord, c’est pas la peine d’insister, elle ne pouvais n’être que LA ! Bord d’aile ! ! ! ! 

Retour voiture. La queue (de la pelle) entre les jambes. Quelques détours à la recherche d’inspiration… non. Rien ! 
Découragement max. Je laisse tomber. Vais filer mes soluces sur le forum. Ca les fera marrer. Même pas sûr !  Si ça s’trouve c’est Foxy qu’a raison ! (non, faut pas exagérer, quand même !) Ou Zarq ( ouarf !, le moral remonte un p’tit peu !) 
Voiture. Changement de chaussures. Une dernière idée à vérifier à 50 mètres. J’y vais, seul. 
Un gros chien aboie pas loin. Dracula ? Tiens, c’est quoi ces grosses pierres ? Juste où ça pourrait bien le faire ! ! ! 
Ben non ! Trop récent ! 
Fini . Kaputt le mec ! le moral dans les chaussettes ! pôvre plouc ! Tu t’es crû plus malin que tout le monde ! J’en passe et des meilleurs !

Retour voiture. Retour maison. 
POURQUOI ELLE Y ETAIT PAS ? ? ? ? ? ? ? ? 
Bon, pas la peine de me le dire, je m’suis planté, j’ le sais bien ! 
N’empêche ! 
POURQUOI ELLE Y ETAIT PAS ? ? ? ? ? ? ? ? J’étais sûr à 1000%, moi ! C’est pas rien, 1000% ! 
Pas touché à la chouette Dimanche. Motivation, zéro ! 
Timide reprise ce soir. A la recherche d’une étape supplémentaire ou alternative à ma SS. 
M… ! ! ! ! Confirmation supplémentaire ! ! ! ! 
Grrrrr ! 
Va falloir que je la remanie complètement ! Mais j’ai entrevu une autre solution qui pourrait peut-être bien coller… 
C’EST REPARTI ! ! ! ! ! !  Amitiés à tous ! 
Et pardon à Foxy et Zarquos, mais ça me regonfle le moral ! ;o)) 


Message original posté par Didou le 07-10-2003 (post 55427).



Le mystère des méridiens

Il existe des thèmes récurrents parmi les sujets de recherche sur la chouette d’or. La problématique des méridiens revient régulièrement.

Les méridiennes présentes dans de nombreuses églises des villes ou des villages d’Europe permettaient de donner précisément l’heure locale du midi solaire. Le méridien de Bourges entre dans cette catégorie et date de 1757 (meri-dies, milieu du jour).

Le méridien de Saint Sulpice est né d’un instrument astronomique particulier, le gnomon, installé à l’église Saint Sulpice de Paris. Son objectif était de déterminer l’équinoxe de mars et ainsi, la date exacte de Pâques. En effet, cette fête chrétienne qui commémore la Résurrection du Christ, doit être célébrée le dimanche suivant la première pleine lune, après l’équinoxe de printemps, entre le 22 mars et le 25 avril. Cette ligne particulière faite de laiton et que l’on nomme aussi « Ligne Rose » ou « Rose Line » a donc un rapport étroit avec la résurrection de Jésus. En langage des oiseaux, ce Méridien, du fait de sa couleur cuivrée et rouge a donné aussi le nom de « Roux Sillon » (Languedoc Roussillon), et si vous poussez le bouchon un peu plus loin vous débarquez dans l’univers de Dan Brown et vous en prenez pour 2000 ans …

L’Observatoire de Paris fut orienté avec une grande précision le 21 juin 1667, jour du solstice d’été. Ce jour, les mathématiciens de l’Académie tracèrent sur le terrain, à l’emplacement actuel du bâtiment, le méridien nécessaire à l’implantation exacte de l’édifice. La ligne ainsi définie sera désormais le Méridien de Paris et le méridien origine pour la France.
En 1718, le tracé de la méridienne fut achevé grâce à Jean-Dominique Cassini (1625-1712), premier directeur de l’Observatoire, à son fils Jacques Cassini (1677-1756), et à Philippe de la Hire (1640-1718).
Le méridien sera remesuré de 1792 à 1798 par Jean Baptiste Delambre et Pierre Méchain, afin de déterminer la longueur exacte du mètre. Ils furent envoyés l’un à Dunkerque et l’autre à Barcelone pour mesurer la longueur d’un arc du méridien. Ils utilisèrent une technique de triangulation basée sur des mesures d’angle à partir de points et de repères situés sur les hauteurs de part et d’autre de la Méridienne. Leurs travaux furent présentés le 3 juillet 1799, après 7 ans de mesures de la longueur de la Méridienne. Ce sera le mètre étalon.

en 1884, une convention internationale décida sous la forte pression des Britanniques d’un nouveau méridien. Ce sera définitivement celui de Greenwich (littéralement « sorcière verte »). C’est donc en 1891 pour les besoins de la navigation internationale que ce nouveau méridien devint la référence géodésique mondiale et servi à calculer les positions et le temps universel.

En hommage a cette référence perdue, une matérialisation à Paris de cette ligne fut entreprise en 1986 par la pose de 135 médaillons « Arago ». C’est en novembre 2000 que l’idée d’une méridienne verte basée sur le méridien de Paris est proposée par un tracé fait d’arbres aux « essences de longue vie, celles que l’on dit millénaires : chênes dans le Nord, oliviers dans le Midi, espèces d’altitude dans la traversée du Massif Central et les Pyrénées ».

Les implications dans notre chasse :

  • Le fond de carte utilisé par Michelin est une projection de Bonne.
    Cette projection a été proposée vers 1780 par Rigobert Bonne. Elle a été utilisée en France vers 1800 pour les cartes dites « d’État-Major » au 1/80 000 (pour lesquelles le parallèle origine était donc le 45e nord, et le méridien d’origine celui de Paris ; L’intersection se trouve dans la commune d’Ayrens, Cantal).
    Dans cette projection, le méridien central est une droite le long de laquelle on développe ce méridien à l’échelle. Les autres méridiens sont courbes et il ne s’agit donc pas d’une véritable projection conique.
  • La rose line est hors jeu du fait de sa connotation religieuse, templière, voir même ésotérique.
  • Le Méridien de Greenwich est sans doute présent dans le jeu, plusieurs allusions possible :
    - La verticale formée par le bec du coq peut se superposer à une ligne joignant Villers-sur mer a Luz saint sauveur (une lumière possible qui plaisait bien a Victor Hugo).
    - Cirque de Gavarnie proche de Luz saint sauveur où on retrouve la brèche de Roland.
    - L’allusion au devin (2°20) écart angulaire approximatif des 2 méridiens.
    - La notion de temps universel (UT) qui entre en résonance avec la note UT.
  • Le méridien de Bourges est à l’est du méridien de Paris (4km). Mais Max nous dit que nous ne sommes pas dans un exercice d’expert, l’approximation est donc valable. Plusieurs allusions possibles :
    - Une IS nous expliquant que pour trouver la ligne de mire l’ouverture est le bon guidon (la mire du parc Montsouris contemporaine de Napoléon, servait à calibrer l’alignement nord-sud d’une lunette méridienne qui n’était pas placée exactement sur le méridien, mais installée dans l’aile est de l’Observatoire de Paris.
    - Le visuel de la 780 évoque l’épopée de la méridienne, jusqu’à la boussole qui évoque les médaillons d’Arago.
    - …
    parcmontsourismire.jpg meridienbourges.jpg


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