« à tous les hommes et à tous les temps » 25 septembre
En mars 1790, Talleyrand propose l’adoption du système d’unification des mesures.
Par le décret du 8 mai 1790 obtenu par Talleyrand, l’Académie des sciences reçoit la mission de mettre au point un système d’unification des poids et mesures. Se met alors en place Commission centrale des poids et mesures qui doit mettre en œuvre cette décision.
Dans son rapport du 19 mars 1791, la commission propose d’adopter la longueur du quart du méridien terrestre pour base de mesure, et sa dix millionième partie pour unité usuelle. Ce sont les bases théoriques du système métrique.
Le système métrique décimal est institué le 18 germinal an III (7 avril 1795) par la loi » relative aux poids et mesures « . (on notera le 7/4).
Le 4 messidor AN VII (22 juin 1799), présentation du mètre étalon en platine au corps législatif, déposé aux Archives de la République. (on notera le 4/7).
Mais il faut attendre la loi du 4 juillet 1837 pour l’adoption exclusive du système métrique décimal. (on notera le 4/7).
Bref, Talleyrand ne fait pas partie de la chasse même s’il a pourtant bien œuvré lui aussi a son niveau a définir le mètre, mais c’est marrant de l’assimiler a notre piéton puisque lui aussi était boiteux et qu’il était affublé de ce surnom qu’il devait a un certain Lesage.
Alors, pour en revenir a ma dernière contrib, si 33 est effectivement une des valeurs de la mesure, cela n’est vrai qu’en ce bas monde « à tous les hommes et à tous les temps » qu’ils disaient les gens de cette commission, cf la définition même : le quart du méridien terrestre. Maintenant imagine que tu sois martien, c’est quoi le quart de ton méridien a toi ?
Vous voulez utiliser la mesure ? Reconnaissez alors au préalable l’astre de référence afin d’obtenir la valeur à utiliser. Une seule mesure, valeurs multiples.
Prenons par exemple la 420 :
N’est-il pas étrange d’y retrouver un gus qui n’habite pas ici alors que justement Max va nous évoquer une nouvelle problématique induite par la vitesse de la lumière :
De nos jours, le mètre est redéfini en fonction de la vitesse de la lumière, comme égal » à la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant 1/299 792 458 de seconde « .
Ne serait-ce pas le signal d’un changement de référentiel ?
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